

Louis de Falcony, seigneur d’Alfort, était propriétaire, outre les biens de Charentonneau, du domaine d'Alfort ainsi que d'une ferme sise à Maisons Ville.
Il possédait notamment plusieurs pièces de terre ; la moitié de la basse-cour d’Alfort, le tout jusqu’à la concurrence de 64 arpents 1/2, ayant compris 16 arpents que M. l’Archevêque venait de lui inféoder dans la censive de Maisons ; mais M. l’Archevêque érigea cette portion d’Alfort en fief, à la prière de Falcony, par acte, devant Dupuis et Nicolas Boucher, notaires à Paris, le 27 juillet 1641, à la charge :
« 1° - Que le chef-lieu dudit fief fixe la moitié de la basse-cour d’Alfort du côté de Créteil.
« 2° - Que le tout relèvera dudit seigneur Archevêque, à foi et hommage de lui en payer à toujours mutation arrivant (?) les droits accoutumés suivant la coutume, et que cette portion sera nommée le fief de Maisonville. »
Lorsque le chapitre de Saint-Maur céda à l’Archevêque de Paris la seigneurie de Maisons, il s’en réserva une certaine partie. Un peu plus tard, les abbés vendirent « à M. de Falcony, seigneur d’Alfort et de Charentonneau, la part et portion à eux appartenante dans la seigneurie et justice de Maisons-sur-Seine près de Charenton, avec les censives sur plusieurs Maisons et héritages audit Maisons, et dans l’étendue du territoire et paroisse de Maisons, seulement comme il suit :
« 1° - Les censives sur les maisons, fermes, terres, prés appartenant au sieur de Falcony à cause de son ancienne ferme d’Alfort.
« 2° - Les censives sur onze maisons sises à Maisons, rue Bretonne, près l’église et ailleurs, l’une desquelles contient 10 arpents.
Lesquelles censives montent chacune à une livre 17 sols 8 deniers.
« 3° - Les autres censives qui se perçoivent sur les terres à raison de 8 deniers parisis par arpent, contenant ensemble 41 arpents 75 perches, lesquelles censives sont de 1 livre 7 sols 6 deniers parisis.
« 4° - Les censives particulières d’inféodation sur 23 arpents 6 perches 1/2 dont le produit annuel était de 11 sols 6 deniers.
Source : « Histoire de Maisons-Alfort et d’Alfortville Depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours » Amédée CHENAL - Maire de Maisons-Alfort - 1898
Louis de Falcony