Claude Bourgelat, né le 27 mars 1712 à Lyon et mort le 3 janvier 1779 à Paris.
Fils d'un riche commerçant lyonnais, il commence sa vie d'adulte sans grand moyens financiers à la mort de son père. Il s'engage dans les mousquetaires du roi puis tiendra un cabinet d'avocat en plaidant pour la bourgeoisie lyonnaise.
Le 29 juillet 1740, Bourgelat obtient le brevet « d’écuyer du roi tenant l’Académie d’équitation de Lyon ». Il occupe cette fonction de 1740 à 1765.
À l'occasion de la rédaction d'unlivre, Bourgelat remarque des anomalies dans les descriptions antérieures de la biomécanique du cheval. Il les attribue à des erreurs dans les connaissances anatomiques de l'époque. Il décide alors de se consacrer à des recherches dans ce domaine et réclame, pour ce faire, la collaboration des chirurgiens humains exerçant à l'hôtel-Dieu.
En 1752, Bourgelat est nommé correspondant de l’Académie des sciences de Paris. C’est la reconnaissance de sa valeur scientifique et de sa qualité de savant du siècle des Lumières.
Par arrêt du Conseil du Roi en date du 4 août 1761,
pressentant que les maladies qui touchent les animaux sont susceptibles de toucher l'homme., il obtient l'autorisation d'ouvrir une école vétérinaire dans les faubourgs de Lyon afin d'étudier les maladies des animaux, notamment sur les animaux utiles à l'alimentation des hommes.

En 1766, il fondra l'Ecole Vétérinaire de Maisons-Alfort.
Claude Bourgelat